La République a-t-elle fait “table rase” du passé pour remédier aux maux de la justice ? Y-a-t-il eu une justice conforme aux valeurs particulières de la ou des Républiques ? En abordant la question des personnels judiciaires, les auteurs ont surtout fait apparaître le rôle capital des ministres de la justice qui ont, par leurs circulaires, réduit la magistrature à une sorte d’allégeance. Ils ont montré que les avocats, quoique nombreux dans les assemblées, furent assez conservateurs et ne pesèrent guère dans les grands débats de société. A propos de la pratique judiciaire, de même que les mécanismes de la justice révolutionnaire n’ont pas suscité d’enthousiasme, tout au moins dans les pays du Nord, les Républiques successives ne sont pas parvenues à réformer la justice en profondeur, en particulier en matière de procédure. Des progrès sensibles ont malgré tout été réalisés dans le domaine social et la troisième République a eu le temps de faire triompher des idéaux démocratiques dans les usages et les institutions judiciaires. Mais y eut-il là de véritables spécificités républicaines ? Les contributions publiées apportent ainsi la démonstration que la “société judiciaire” paraît avoir été moins novatrice aux époques républicaines qu’on ne l’a souvent supposé.
Mots-clés | réforme politique réforme institutionnelle système judiciaire |
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Auteur : | Jacques Lorgnier |
titrefr | Justice et République(s) |
http://nakala.fr/terms#created | 1993 |
licence | CC-BY-NC-SA-4.0 |
type | http://purl.org/coar/resource_type/c_2f33 |
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langues | fr |
auteur | Jacques Lorgnier |