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Les cent mille briques — La prison et les détenus de Stanleyville

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Auteur : Bérangère Piret

Dans les premières années du 20e siècle, alors que l'expansion belge au Congo n'en est qu'à ses débuts, l'une des premières préoccupations de l'administration coloniale est de faire bâtir des centres de détention destinés aux Congolais et aux étrangers ayant contrevenu aux dispositions légales ou s'étant opposés à l'autorité coloniale. L'une des plus grandes prisons édifiées alors se situe à Stanleyville, aujourd'hui Kisangani, et est surnommée Cent mille briques. Cet ouvrage s'intéresse à la fois aux aspects organisationnels, idéologiques et humains qui ont présidé à la construction et au fonctionnement de cet établissement. Au croisement des disciplines, Bérengère Piret a étudié à la fois les projets pénitentiaires ; l'architecture et ce qu'elle traduit du projet colonial ; ainsi que les acteurs qui sont internés, vivent ou travaillent dans la prison de Stanleyville. Le lecteur est ainsi entraîné de l'autre côté du mur, derrière les Cent mille briques où, aidé des nombreux clichés du cinéaste belge André Cauvin, il peut observer la vie carcérale. A travers la découverte de ce quotidien et, plus particulièrement, de l'organisation des principaux temps de la détention (travail, enseignement et loisirs), l'auteure a mis en évidence l'existence et la nature d'un véritable projet colonial belge où théories, pratiques et normes se superposent et parfois se heurtent, tant aux plans politique et juridique que social.

Données

Les_Cent_Mille_Briques_ La_Prison_Et_Les_Detenus_De_ Stanleyville.pdf

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Mots-clés

Régime pénitentiaire
établissement pénitentiaire
travail du détenu

Auteur :

Bérangère Piret

titrefr

Les cent mille briques — La prison et les détenus de Stanleyville

http://nakala.fr/terms#created

2014

licence

CC-BY-NC-SA-4.0

type

http://purl.org/coar/resource_type/c_2f33

mots-clésfr

Régime pénitentiaire

mots-clésfr

établissement pénitentiaire

mots-clésfr

travail du détenu

descriptionfr

Dans les premières années du 20e siècle, alors que l'expansion belge au Congo n'en est qu'à ses débuts, l'une des premières préoccupations de l'administration coloniale est de faire bâtir des centres de détention destinés aux Congolais et aux étrangers ayant contrevenu aux dispositions légales ou s'étant opposés à l'autorité coloniale. L'une des plus grandes prisons édifiées alors se situe à Stanleyville, aujourd'hui Kisangani, et est surnommée Cent mille briques. Cet ouvrage s'intéresse à la fois aux aspects organisationnels, idéologiques et humains qui ont présidé à la construction et au fonctionnement de cet établissement. Au croisement des disciplines, Bérengère Piret a étudié à la fois les projets pénitentiaires ; l'architecture et ce qu'elle traduit du projet colonial ; ainsi que les acteurs qui sont internés, vivent ou travaillent dans la prison de Stanleyville. Le lecteur est ainsi entraîné de l'autre côté du mur, derrière les Cent mille briques où, aidé des nombreux clichés du cinéaste belge André Cauvin, il peut observer la vie carcérale. A travers la découverte de ce quotidien et, plus particulièrement, de l'organisation des principaux temps de la détention (travail, enseignement et loisirs), l'auteure a mis en évidence l'existence et la nature d'un véritable projet colonial belge où théories, pratiques et normes se superposent et parfois se heurtent, tant aux plans politique et juridique que social.

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langues

fr

auteur

Bérangère Piret